Les 17 et 18 septembre s’est tenu la 26ème Université Hommes-Entreprises, qu’a connu la participation de Corneille entant que conférencier. 

Corneille a tenu à partager (même à distance, en visioconférence) avec les participants à cet évènement sa philosophie qui pourrait se résumer à une idée simple : l’individu est
dépassé par les standards trop élevés du collectif. Et si, contrairement à ce qu’on nous a appris, l’être humain du 21ème siècle gagnait à exiger moins de lui-même ? Dans sa conférences ainsi que dans son livre Là où le soleil disparaît, il partage avec humilité et candeur ce que son vécu lui a appris sur la résilience, le bonheur et le vivre ensemble. 

Voici quelques citations extraites de la conférence :

« En s’engageant politiquement, on signe le contrat de s’opposer aux autres. Surtout dans le pays où j’ai grandi, au Rwanda »

« S’exprimer artistiquement, c’est partir de l’humain, de soi-même, avec l’espoir qu’il rencontre d’autres individus, pour rejoindre le collectif »

« La musique ne comprend que très peu de réussite, mais en faisant ce métier, j’ai comblé un manque. J’avais faim d’amour, après tout ce que j’avais vécu au Rwanda »  

« J’avais faim d’amour après ce qui s’est passé au Rwanda avec ma famille »

« Le corps et l’esprit ne supportent pas la tragédie. Je n’avais pas conscience réellement de ce que j’avais traversé. C’est une forme de déni. Mon premier pas vers l’acceptation, je l’ai fait grâce à ma famille d’accueil et grâce à la musique »

« Le jour où j’aurai tout pardonné, je serai un grand sage »

« Le pardon signale clairement la fin des travaux sur soi »

« Ce qui m’inspire en ce moment, c’est la philosophie. La science a l’air bien dépassée et je me rends compte qu’elle n’a pas de sagesse. »

« Se laisser être, c’est plutôt pas mal comme idée »