Corneille était aujourd’hui l’invité du Magazine de la Santé sur France 5 pour répondre aux questions de Michel Cymes et Marina Carrère d’Encausse à propos de la sortie de son livre « Là où le soleil disparaît » et il est revenu sur le génocide tragique du Rwanda.
Dans son livre, « Là où le soleil disparaît », le chanteur revient sur la mort de ses parents lors du génocide rwandais et sur le viol dont il a été victime par sa tante à l’âge de 6 ans. Un travail de mémoire indispensable pour retrouver sa liberté.
Corneille a mis cinq années à accoucher de ce livre. Cinq longues années durant lesquelles il s’est replongé dans son enfance, son adolescence et les profonds traumatismes qu’il avait enfouis. Il raconte comment il a vu sa famille se faire assassiner sous ses yeux, comment il a ensuite mené une vie remplie de succès mais qui ne laissait que peu de place au bonheur. « Il m’a fallu des années, des décennies pour (…) voir ce drame pour ce qu’il était, pour l’accepter et pouvoir enfin en guérir« .
Ce travail d’introspection lui a aussi permis de faire resurgir un autre événement tragique de son enfance : l’agression sexuelle dont il a été victime par sa tante alors qu’il avait 6 ans. « Le seul moyen de se défaire de ce genre de choses, c’est la parole« , assure-t-il. Un bel exemple avec ce livre à la fois fort et poétique.